Rome, 8 sept. (LaPresse) – « En tant que chef du gouvernement, j’ai voulu cette épreuve de vérité. J’ai voulu cette rencontre, et certains d’entre vous, les raisonnables, pensaient que c’était déraisonnable, que c’était un risque trop grand. Je pense différemment : le plus grand risque aurait été de laisser les choses continuer sans que rien ne change », a déclaré le Premier ministre français François Bayrou lors de son discours devant l’Assemblée nationale avant le vote de confiance à son égard. « Ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui n’est pas un problème politique, c’est un problème historique », a-t-il ajouté. Bayrou a ensuite passé en revue ce qu’il a appelé « les problèmes de la France », qui « sont liés à une question fondamentale » : « le problème du contrôle de notre endettement excessif ». « La France n’a pas eu de budget équilibré depuis 51 ans », a-t-il ajouté. « Nous dépensons mais nous ne revenons jamais en arrière. C’est devenu un réflexe et, pire encore, une dépendance. » La réduction de la dette publique est une question « d’urgence vitale », a-t-il conclu.

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