Milan, 24 septembre (LaPresse) – Après presque une semaine de suspension, Jimmy Kimmel est revenu à l’antenne avec son talk-show Jimmy Kimmel Live! et a ouvert l’émission par un discours émouvant, dans lequel il a précisé qu’il n’avait jamais eu l’intention de plaisanter au sujet de l’assassinat de l’activiste conservateur Charlie Kirk.
Kimmel a expliqué, la voix tremblante, qu’il ne souhaitait en aucun cas minimiser la tragédie ni en attribuer la responsabilité à des groupes spécifiques, en soulignant que le coupable était un individu « profondément perturbé ». Il a également critiqué les antennes affiliées à ABC qui avaient déprogrammé l’émission, qualifiant cette décision « d’antiaméricaine ». Il a remercié ses soutiens, ainsi que ceux qui, même sans l’apprécier, ont défendu sa liberté d’expression — parmi eux, le sénateur républicain Ted Cruz.
Kimmel s’est montré particulièrement touché par la veuve de Kirk, qu’il a louée pour avoir publiquement pardonné à l’assassin de son mari. Il a également admis s’être mis en colère contre ABC pour la suspension, tout en saluant les dirigeants de la chaîne pour l’avoir remis à l’antenne, malgré les risques encourus.
Il n’a pas manqué de lancer une attaque contre le président Donald Trump, qui l’avait durement critiqué sur les réseaux sociaux, l’accusant d’avoir de faibles audiences et de faire de la propagande démocrate. Kimmel a répondu ironiquement qu’en essayant de le faire taire, Trump avait en réalité contribué à faire grimper l’audience.
Au cours de l’émission, l’acteur Robert De Niro est intervenu en interprétant de manière sarcastique Brendan Carr, président de la FCC nommé par Trump, affirmant que la nouvelle devise de l’agence était : « Les bâtons et les pierres peuvent vous briser les os ».
Pendant ce temps, Trump a poursuivi la polémique sur Truth Social, menaçant d’actions en justice contre ABC pour avoir « réembauché » Kimmel et le qualifiant de « perdant » aux audiences catastrophiques.