Rome, 5 octobre (LaPresse) – « Nous n'avons pas encore atteint notre objectif, mais la paix à Gaza est plus proche. Je fais confiance au travail de la Turquie, du Qatar et de l'Égypte pour convaincre définitivement le Hamas, et aux États-Unis pour influencer Israël. À quelques heures de l'anniversaire de ce tragique 7 octobre, cette guerre doit prendre fin ». C'est ce qu'affirme le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, dans une interview accordée au Corriere della Sera. « Dès le 9 octobre, à Paris, j'aurai une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni, ainsi qu'avec les pays arabes, puis, en Égypte, se tiendra la Conférence pour la reconstruction. Nous sommes prêts à participer à un processus politique d'après-guerre pour la reconstruction et la réunification de la Palestine, avec la possibilité de déployer éventuellement nos militaires. Les carabiniers sont déjà en Cisjordanie, les Italiens sont bien vus et cela pourrait être utile », ajoute-t-il. Quant à la reconnaissance de l'État de Palestine par l'Italie. « Nous travaillons jour après jour, la première étape est la fin de la guerre. Nous sommes satisfaits du résultat du vote au Parlement sur notre proposition de motion, il n'y a pas eu de vote contraire. Le plan de Trump est le seul possible et il faut le soutenir. Pouvoir travailler forts de ce vote parlementaire est positif. Nous nous consacrerons à l'objectif de construire un véritable État palestinien et de le reconnaître », déclare Tajani.
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