Bruxelles, 23 oct. (LaPresse) – Sur l’Ukraine, « nous regardons ce qui se passe ; il faut d’abord voir ce que font les Russes. Le reste est théorie, un débat sur quelque chose qui n’existe pas encore, car il me semble que les Russes ne veulent pas mettre fin à la guerre. Je pense qu’il est également juste de solliciter la Chine, comme le disent les États-Unis, car la Chine a une grande influence sur la Fédération russe et, si elle le souhaite, la Chine peut aussi jouer un rôle important dans la réduction des tensions. Entre-temps, il faut continuer avec les sanctions, à la fois européennes et américaines, en espérant que Poutine revienne à de meilleurs sentiments. » C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani lors du pré-sommet du PPE.
Concernant l’utilisation des avoirs russes pour les prêts de réparations à l’Ukraine, « en principe, ils ne s’y opposent pas, mais il faut vérifier, pour ne pas commettre d’erreurs, s’il existe une base juridique pour cela. Une analyse approfondie et une vérification des conditions, notamment juridiques, doivent être faites car nous ne devons pas faire d’erreurs et ainsi favoriser la Fédération russe. Il faut donc étudier très attentivement pour évaluer la base juridique », a ajouté Tajani.
« S’il y a une réponse positive, cela peut être fait ; sinon, il faut être très prudent. »