Milan, 10 novembre (LaPresse) – « C'est dur, très dur ». C'est ce qu'a déclaré l'ancien président français Nicolas Sarkozy à propos de sa détention, qu'il a qualifiée de « cauchemar », le jour où la Cour d'appel de Paris doit se prononcer sur sa remise en liberté. « Je voudrais que vous soyez convaincus d'une chose : je n'ai jamais eu l'idée folle de demander un financement à Kadhafi. Je n'avouerai jamais quelque chose que je n'ai pas fait », a déclaré Sarkozy. « J'ai répondu scrupuleusement à toutes les convocations. Je n'aurais jamais imaginé connaître la prison à 70 ans. Cette épreuve m'a été imposée, je l'ai vécue. C'est dur, c'est très dur », a-t-il poursuivi. Et encore : « J'aime mon pays, ma famille est en France, je me bats pour que la vérité triomphe ». Sarkozy a également « rendu hommage » au personnel pénitentiaire, affirmant qu'il « a fait preuve d'une humanité exceptionnelle, rendant ce cauchemar supportable ».
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