Belém (Brésil), 22 novembre (LaPresse/AP) – Les délégués présents à la COP30 à Belém, au Brésil, ont tenté de trouver un terrain d'entente sur une série de propositions, notamment la pression exercée par de nombreux pays pour mentionner explicitement la cause du réchauffement climatique : la combustion du pétrole, du gaz et du charbon pour alimenter notre monde. Les négociations devaient s'achever vendredi, mais les négociateurs ont dépassé la date limite et on ne sait pas quand elles prendront fin. « Nous avons 24 heures de retard sur le programme », a déclaré David Waskow, directeur international pour le climat au World Resources Institute. Un texte clé parmi les propositions du Brésil, pays hôte, aborde quatre questions difficiles. Il s'agit notamment de l'aide financière aux pays vulnérables les plus touchés par le changement climatique et de l'engagement des pays à renforcer leurs plans nationaux de réduction des émissions responsables du réchauffement climatique. Il y a ensuite la controverse sur la création d'une feuille de route détaillée pour l'élimination progressive des combustibles fossiles, qui sont en grande partie responsables de l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes sur Terre. Tout plan de ce type élargirait une seule phrase, « transition des combustibles fossiles », convenue il y a deux ans lors des négociations sur le climat à Dubaï. Cependant, aucun calendrier ni processus n'a été défini et de puissantes nations productrices de pétrole comme l'Arabie saoudite et la Russie s'y opposent.
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