Kiev (Ukraine), 29 nov. (LaPresse) – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé hier la démission de son chef de cabinet, Andriy Yermak, figure centrale du pouvoir présidentiel et principal négociateur lors des discussions avec les États-Unis. La décision est intervenue quelques heures seulement après une perquisition de sa résidence par les agences anti-corruption ukrainiennes. La perquisition — qualifiée d’inédite au cœur du pouvoir ukrainien — a représenté un coup dur pour Zelensky, engagé dans des négociations délicates avec Washington pour un éventuel accord de paix. Yermak était depuis des années l’un des collaborateurs les plus proches du président et l’une des figures les plus puissantes du pays. Zelensky a expliqué que cette démission était nécessaire pour éviter des divisions internes et maintenir l’unité nationale à un moment critique. Dans sa déclaration du soir, le président a annoncé un « reset » du bureau présidentiel et le lancement de consultations pour la nomination d’un nouveau chef de cabinet. La nouvelle délégation ukrainienne pour les négociations avec les États-Unis sera dirigée conjointement par le chef des forces armées, Andriy Hnatov, le ministre des Affaires étrangères, Andriy Sybiha, et le chef du Conseil de sécurité nationale, Rustem Umerov.
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