Les habitants du nord-ouest assiégé de la Syrie ont mis en garde samedi contre une « catastrophe » humanitaire à la suite d’un veto russe au Conseil de sécurité de l’ONU qui menace de mettre fin à l’aide transfrontalière nécessaire à leur survie.

La Russie a mis son veto vendredi à un projet de résolution prolongeant d’un an l’autorisation d’aide humanitaire transfrontalière à la Syrie sans l’aval de Damas, Moscou n’acceptant qu’une extension de six mois.

Ce veto incarne « la politique de siège et de famine à laquelle la Russie recourt à travers la Syrie », a dénoncé Mazen Allouche, responsable au passage frontalier de Bab al-Hawa à la frontière syro-turque.

Le non-renouvellement de l’autorisation constituerait « un prélude à une famine incontrôlable et menacerait directement la sécurité alimentaire de plus de quatre millions de personnes vivant » dans le nord-ouest de la Syrie, a-t-il ajouté.

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