« Alors que l’insécurité est toujours inquiétante et certaines zones du pays sont toujours assiégées par des groupes armés, le Burkina Faso est à un moment critique », a averti le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
L’agence onusienne a indiqué que l’insécurité exacerbée et les blocus dans de nombreuses régions ont laissé les communautés coupées du reste du pays confrontées à une faim croissante, notant que dans certaines zones septentrionales, comme Djibo, les travailleurs humanitaires ont du mal à atteindre ces personnes qui ont besoin d’aide.
Dans tout le pays, les besoins humanitaires augmentent rapidement, a relevé la même source, ajoutant qu’un quart de la population, soit quelque 4,9 millions de personnes, a besoin d’une aide d’urgence.
Il s’agit de 40% de plus qu’au début de l’année. Dans ces conditions, un Burkinabé sur dix est déplacé de chez lui par des conflits dévastateurs et des chocs climatiques, selon l’ONU.