Le gouvernement syrien a annoncé vendredi accepter que l'aide internationale destinée aux zones rebelles du nord-ouest du pays, dévastées par un séisme meurtrier, soit acheminée à partir des régions qu'il contrôle.
L’aide destinée à ces zones entre actuellement au compte-gouttes par un passage frontalier les reliant à la Turquie voisine.
« Le Conseil des ministres a accepté l’acheminement des aides humanitaires à l’ensemble » du territoire syrien, « dont les zones hors de contrôle de l’Etat », a annoncé le gouvernement syrien. Il a précisé que la distribution de l’aide humanitaire devra être « supervisée par le Comité International de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge syrien », avec l’aide de l’ONU, selon un communiqué diffusé par l’agence officielle Sana.
Le violent séisme qui a secoué lundi à l’aube la Syrie et la Turquie a tué plus de 22 300 personnes, dans l’une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle.
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