Le procès de l’assassinat Thomas Sankara, ex-président burkinabè, lors d’un coup d’Etat en 1987 s’ouvre lundi devant le tribunal militaire de Ouagadougou.

Le procès va se tenir en l’absence du principal accusé, l’ancien président Blaise Compaoré, qui avait pris le pouvoir lors du putsch de 1987. Pour justifier cette absence, les avocats de Compaoré ont dénoncé un « procès politique » devant une « juridiction d’exception ».

Le dossier Thomas Sankara avait connu une évolution significative en avril dernier lorsque la justice militaire avait confirmé les charges et mis en accusation 14 personnes.

Parmi les accusés, il y a l’ancien président Blaise Compaoré, considéré comme le cerveau et le grand bénéficiaire de l’assassinat du père de la révolution burkinabè. Dans le dossier, Blaise Compaoré, aujourd’hui en exil en Côte d’Ivoire, est poursuivi pour attentat à la sureté de l’Etat, de complicité d’assassinat et de recel de cadavres.

L’autre personnage central de cette affaire est général Gilbert Diendéré déjà en condamné dans le coup d’état contre la transition de 2015.

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