Les avocats, notaires et huissiers de justice tchadiens ont entamé ce lundi une grève générale de trois jours pour exprimer leur mécontentement contre les récents conflits intercommunautaires à Abeché et Sandana, respectivement dans l’est et le sud du pays, ayant fait plusieurs morts et blessés.

Dans un communiqué relayé par la presse locale, l’union des barreaux explique que ce mouvement de grève est lancé pour dénoncer le non-respect des droits humains et de la justice au Tchad.

Cité par des médias, le bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Tchad, Djérandi Laguerre, a fait savoir que  » les récents évènements de Sandana et d’Abéché prouvent que les droits de l’homme ne sont pas respectés au Tchad ainsi que la justice ». « C’est ainsi que ces professions libérales qui défendent les droits de l’homme ont décidé de marcher pacifiquement pour que justice soit faite « , a-t-il déclaré.

En 2021, les affrontements auraient fait 309 morts, 182 blessés et plus de 6 500 déplacés, entraîné la destruction de biens et de moyens de subsistance, et provoqué de très fortes tensions entre les communautés  au Tchad, selon l’ONU.

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