L'ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui a officiellement fini de purger une peine de 15 mois de prison pour outrage à la justice, doit retourner derrière les barreaux, sa libération conditionnelle l'an dernier pour raison de santé étant contraire à la loi, a estimé lundi 21 novembre une cour d'appel.

L’ancien chef d’État âgé de 80 ans avait été condamné en juin 2021 pour avoir obstinément refusé de témoigner devant une commission chargée d’enquêter sur la corruption sous sa présidence (2009-2018).

Son incarcération le mois suivant avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages, dans un contexte socio-économique tendu, faisant 350 morts. Deux mois après, il avait été libéré pour raisons de santé et placé sous contrôle judiciaire.

La Cour suprême d’appel «estime que la libération conditionnelle pour raison médicale de Jacob Zuma était contraire à la loi».

Le responsable des services pénitentiaires avait accordé la liberté conditionnelle contre l’avis du comité médical de l’institution. Les experts médicaux avaient estimé que Jacob Zuma «ne remplit pas les conditions requises».

© Copyright LaPresse