Ce jour-là, la journaliste vedette d’Al Jazeera avait été tuée d’une balle à la tête lors d’un raid de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Elle était équipée d’un gilet pare-balles avec la mention « presse » et d’un casque. « L’affirmation des autorités israéliennes selon laquelle Shireen a été tuée par erreur dans un échange de tirs est totalement infondée », a ajouté la chaîne.
L’armée israélienne, qui occupe la Cisjordanie depuis 1967, a reconnu pour la première fois en septembre qu’il y avait « une forte possibilité » pour que Shireen Abu Akleh, qui disposait de la nationalité palestinienne et américaine, ait été tuée par l’un de ses soldats.