Sept journalistes et militants marocains, en détention, ont entamé une grève de la faim de 24 heures vendredi 17h00 GMT, à la veille de la journée mondiale des droits humains, a-t-on appris auprès de leur comité de soutien.
Les journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi — condamnés respectivement à cinq ans de prison pour « agression sexuelle » et six ans de prison ferme pour « viol » et « espionnage » — adhèrent à cette action « symbolique », a indiqué leur comité de soutien.
Un autre journaliste, Taoufik Bouachrine, purgeant une peine de 15 ans de prison pour des accusations de violences sexuelles, doit aussi y participer. Tout comme l’avocat et ancien ministre des Droits de l’Homme (1995-1996), Mohamed Ziane, incarcéré le 21 novembre après avoir été condamné en appel à trois ans de prison ferme. L’ex-bâtonnier de Rabat, 79 ans, était poursuivi pour onze chefs d’accusation, dont « outrage à des fonctionnaires publics et à la justice », « injure contre un corps constitué », « diffamation », « adultère » ou encore « harcèlement sexuel ».
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