L’administration pénitentiaire (DGAPR) au Maroc sort enfin de son silence sur les conditions de détention des deux journalistes marocains Omar Radi et Soulaimane Raissouni. Elle réfute particulièrement les allégations contenues dans un récent rapport de l’observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme.

La DGAPR  affirme que contrairement à ce qui est indiqué dans  ce rapport, le détenu Omar Radi est incarcéré dans une cellule individuelle répondant aux conditions d’hébergement requises et équipée d’une télévision lui permettant de suivre un ensemble de chaînes satellitaires, sur la base d’une demande qu’il a soumise lors de son admission en prison.

Quant à Soulaimane Raissouni, détenu lui aussi à la prison locale d’Ain Sebaa 1, l’administration pénitentiaire indique que le détenu bénéficie, depuis qu’il a entamé une grève de la faim le 08 avril 2021, d’un suivi médical quotidien et d’examens et d’analyses médicaux qui confirment que son état de santé est normal, contrairement aux affirmations infondées de sa femme qui prétend qu’après 60 jours de sa grève de la faim, le détenu aurait perdu 31 kg.

L’Administration pénitentiaire reproche aux proches des deux journalistes détenus de fournir à certaines organisations des informations fausses et erronées pour changer le cours de ces deux affaires de droit commun pour les déguiser en affaire de liberté d’opinion.

© Copyright LaPresse