TikTok a déclaré lundi être en pourparlers avec la Jordanie pour tenter de lever son interdiction dans le pays, en vigueur depuis décembre, après la diffusion de vidéos sur l'application perçues par les autorités locales comme "incitant au meurtre et au chaos".

Le sud de la Jordanie avait été le mois dernier le théâtre d’une série de grèves et de manifestations contre la flambée des prix du carburant, qui ont presque doublé en un an. À l’époque, le porte-parole du gouvernement Faisal al-Shaboul avait accusé l’application de « publier une énorme quantité de vidéos incitant au meurtre et au chaos ». Les autorités jordaniennes avaient annoncé l’arrestation de 44 personnes au cours des manifestations alors que 49 membres des forces de l’ordre auraient été blessés.

« Nous sommes convaincus qu’à travers nos conversations en cours avec les autorités, nous pouvons arriver à une résolution qui permettrait à TikTok de continuer à servir les millions d’utilisateurs en Jordanie », relaye un communiqué de Tik Tok. « Nous nous engageons également à faire de TikTok un environnement sûr et positif pour notre communauté mondiale ».

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