Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a affirmé mardi que la crise des migrants à la frontière de la Biélorussie menaçait la « stabilité et la sécurité de l’UE tout entière ».

« Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd’hui, c’est la stabilité et la sécurité de l’UE tout entière qui est en jeu », a écrit le chef du gouvernement polonais sur Twitter.

De son côté, le porte-parole du gouvernement polonais Piotr Muller a déclaré à la presse qu’au total 3.000 à 4.000 migrants s’étaient massés près de la frontière.

 « Nous craignons qu’il ne puisse y avoir une escalade de ce type d’actions à la frontière polonaise dans un avenir proche et de nature armée », a ajouté Muller, accusant à nouveau des personnes « liées aux services secrets bélarusses » d’être derrière ces tentatives de passage illégal de migrants.

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