« Nous demandons au régime de cesser immédiatement sa campagne agressive et d’exploitation afin d’éviter de nouvelles morts et de nouvelles souffrances », ont déclaré dans un communiqué les chefs de la diplomatie du Royaume-Uni (qui occupe la présidence tournante du G7), de France, des Etats-Unis, du Canada, d’Allemagne, d’Italie, du Japon et de l’Union européenne.
Des milliers de migrants sont toujours massés dans des camps de fortune et des conditions sanitaires déplorables, côté biélorusse, et tentent à intervalle régulier de passer de l’autre côté. Mardi 16 novembre, les forces de sécurité polonaises avaient fait usage de gaz lacrymogène et déployé des canons à eau pour repousser des migrants qui leur jetaient des pierres en tentant de traverser la frontière. La Pologne a averti mercredi que la crise avec la Biélorussie « pourrait durer des mois, voire des années », affirmant que les migrants ont à nouveau « attaqué la frontière polonaise » pendant la nuit.
Quelques milliers de migrants, originaires principalement du Moyen-Orient, campent toujours du côté de la Biélorussie par des températures négatives dans des conditions très précaires, l’Occident accusant Minsk d’avoir orchestré depuis l’été la crise en réponse à des sanctions et afin de diviser l’UE.
L’UE affirme que Minsk a organisé l’afflux de milliers de migrants aux frontières de la Pologne et de la Lituanie pour se venger des sanctions imposées après l’implacable répression de l’opposition biélorusse depuis 2020.