« Il est alarmant qu’il n’y ait toujours pas de responsabilité concrète plusieurs mois après que des dizaines de migrants d’origine africaine, dont des réfugiés et des demandeurs d’asile, ont été tués lors de violents affrontements avec les forces de sécurité de Melilla, en Espagne », selon un communiqué de ces experts.
« Une enquête approfondie, des réparations aux victimes et à leurs familles, ainsi que des garanties que cela ne se répètera pas sont demandées en vertu du droit international des droits de l’homme », ont-ils déclaré.
Le 24 juin, près de 2.000 clandestins originaires en majorité du Soudan, pays très pauvre miné par les conflits, avaient tenté de s’introduire en force dans l’enclave de Melilla. Lundi, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme et un groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine ont établi un bilan d’au moins 37 morts.