Le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, a affirmé mardi que ces nouveaux seuils étaient nécessaires pour assurer la prospérité économique du Canada, alors que le pays est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre.
Environ un million de postes sont vacants au pays nord-américain, selon les derniers chiffres de Statistique Canada.
Le plan du gouvernement met l’accent sur l’immigration économique, sur la base des compétences professionnelles ou de l’expérience de travail des demandeurs. « Notre plan met l’accent sur la croissance économique, » a souligné M. Fraser lors d’un événement organisé dans le nord de Toronto.
« D’ici la troisième année de ce plan [en 2025], 60 % des nouveaux immigrants seront admis dans la catégorie immigration économique », a-t-il dit.