Cet exode croissant — avec 5.474 autorisations de travail accordées par l’Allemagne à des Tunisiens de janvier à octobre 2022, après 4.462 en 2021, et 2.558 en 2020 — est stimulé par une absence de quotas et une reconnaissance accrue ces dernières années des diplômes étrangers, y compris pour les qualifications d’avant Bac.
L’Allemagne, pays à très faible natalité, a « d’énormes besoins de main-d’œuvre, pas seulement dans la santé ou l’informatique, mais aussi dans l’hôtellerie-restauration, le bâtiment, la pose de fibre optique ou la conduite de poids lourds », explique à l’AFP Narjess Rahmani, directrice de l’agence d’aide à l’émigration « Get In Germany ».