« L’action d’aujourd’hui vise un groupe d’individus et d’entreprises étrangers qui aident un agent d’approvisionnement en Russie lié à l’industrie de défense de la Corée du Nord », souligne le département américain du Trésor dans un communiqué, précisant qu' »une grande partie de cette activité viole également les interdictions de l’ONU à l’égard de la Corée du Nord ».
Pyongyang a effectué de nombreux tirs de missiles depuis le début de l’année, assurant qu’il s’agit de tests de développement de satellites. Mais les États-Unis ont accusé jeudi la Corée du Nord d’avoir en réalité testé un nouveau système de missiles balistiques intercontinentaux, et dénoncé une « escalade grave », après avoir analysé plus précisément deux lancements effectués le 26 février et le 4 mars.
Washington et ses partenaires ont échoué en début de semaine à faire adopter au Conseil de sécurité de l’ONU un texte contre la Corée du Nord, butant sur l’opposition de la Russie et de la Chine. En dépit de sévères sanctions internationales en raison de ses essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, Pyongyang a jusqu’à présent rejeté toutes les offres de dialogue depuis l’échec en 2019 des négociations entre le dirigeant Kim Jong Un et le président américain d’alors Donald Trump