Alors que les appels à libérer le Premier ministre renversé au Soudan se sont multipliés depuis le coup d’état de ce lundi, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane a affirmé retenir chez lui l'ex-chef du gouvernement.

« Oui, on a arrêté des ministres et des politiciens, mais pas tous », a-t-il ajouté en affirmant: le Premier ministre renversé Abdallah Hamdok est « chez moi ».

Le général Burhane est seul aux commandes après avoir annoncé lundi la dissolution de toutes les institutions du Soudan et l’arrestation de ministres et responsables civils, un coup d’Etat dénoncé en Occident et que des milliers de Soudanais continuent de contester dans la rue.

Il a affirmé avoir dissout les autorités chargées de mener la transition vers un pouvoir civil et des élections car « certains attaquaient l’armée », « composante essentielle de la transition ».

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