Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé vendredi l’ex-président du Front National Jean-Marie Le Pen, qui était jugé pour provocation à la haine raciale, sept ans après sa phrase sur la « fournée » qui avait suscité un tollé.
En 2014, alors qu’il s’en prenait à des artistes engagés contre l’extrême droite dont Patrick Bruel, d’origine juive, Jean-Marie Le Pen avait déclaré dans une vidéo: « Écoutez, on fera une fournée la prochaine fois!»
Le tribunal avait alors reconnu que les propos de Jean-Marie Le Pen avaient pour cible la communauté juive, car « le mot fournée » renvoyait à « l’image quand bien même symbolique du processus d’extermination systématique des Juifs d’Europe », a expliqué la présidente du tribunal.
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