Accord ITA airways-Syndicats : La compagnie tourne la page du passé (Tamburini)

Le Directeur éditorial du journal italien d’information économique et financière, Sole 24Ore, Fabio Tamburini, a qualifié le Président exécutif de la compagnie aérienne italienne, Alfredo d'Altavilla, de « gestionnaire avec ce qu’il faut », pour le décollage d’ITA. Dans son analyse, il a hautement salué l'accord conclu entre la compagnie aérienne ITA Airways et les syndicats.

ITA-Airways tourne de page après l’accord signé jeudi avec les syndicats sur la nouvelle convention collective nationale qui prévoit, entre autres, une prime de performance variable. Dans un commentaire accompagnant l’entretien avec le président exécutif d’Ita-Airways, Alfredo Altavilla, publié ce vendredi en Une par le journal financier, le directeur du quotidien, Fabio Tamburini considère ledit accord comme un « tournant » à même de « surmonter les difficultés du passé ».

Fabio Tamburini, Directeur éditorial de Sole 24Ore

« La nouvelle entreprise doit être considérée comme une start-up » (et non la continuation sous une autre forme d’Alitalia, ex-compagnie italienne). Cela nous réconforte car Alitalia a été pendant de longues années, un trou noir où le montant faramineux de 23 milliards puisé de l’argent public, a été gaspillé, sans pour autant éviter une véritable catastrophe, un abîme de pertes sans fin », écrit Tamburini dans son analyse.

Et d’expliquer : « Altavilla -NDLR Président exécutif d’ITA, a ce qu’il faut pour nous faire oublier le passé, après avoir décroché des étoiles managériales adéquates sur le terrain en tant qu’élément essentiel de l’équipe dont s’était entourée l’emblématique patron Sergio Marchionne, engagé dans la relance du FCA (Fiat-Chrysler). L’accord signé jeudi avec la plupart des syndicats – ajoute Tamburini dans son analyse intitulée « une nouvelle entreprise pour surmonter le passé » – est une étape fondamentale dans les efforts visant à faire décoller ITA. C’est pourquoi il faut l’accueillir avec satisfaction ».

Selon le directeur éditorial de Sole24Ore, « au final, la raison l’a emporté, évitant un conflit qui aurait paralysé l’entreprise naissante. Bien sûr, les récents rebondissements de la pandémie n’aident pas mais, par rapport au passé, le tournant est évident ».

« Il est également certain que le temps disponible pour tourner définitivement la page s’épuise. Nous devons accélérer le rythme », a insisté Altavilla à l’adresse de ses principaux collaborateurs. Cette alliance avec de nouveaux partenaires est un choix décisif qui permettra à ITA de s’agrandir pour résister à la concurrence internationale car l’entreprise née des cendres d’Alitalia est trop petite pour le faire seule. Nous verrons comment cela va se terminer. Les négociations ont démarré sur plusieurs fronts. Et il n’est pas certain que le débarquement se fasse en France ou en Allemagne », dit-il.

Share