La Lituanie a annoncé, mardi, le prolongement de l'état d'urgence jusqu'à la mi-janvier le long de la frontière avec la Biélorussie, imposé à la suite de la crise migratoire.

Depuis l’été, des milliers de migrants, principalement originaires du Moyen-Orient, ont traversé ou tenté de traverser la frontière avec la Biélorussie pour entrer en Lettonie, en Lituanie ou en Pologne, pays membres de l’Union européenne.

L’Occident accuse la Biélorussie d’être à l’origine de la crise en attirant les migrants avec la promesse d’un passage facile dans l’UE, ce que Minsk dément.

L’état d’urgence, introduit pour la première fois le 10 novembre, permet de restreindre les déplacements dans la région frontalière, d’interdire les rassemblements publics et de limiter l’accès aux téléphones portables pour les migrants détenus.

« Les menaces qui ont conduit à ces mesures (…) demeurent », a déclaré Viktorija Cmilyte-Nielsen, présidente du Parlement lituanien.

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