Vingt-sept ans après la condamnation du jardinier marocain Omar Raddad pour le meurtre d’une riche veuve, Ghislaine Marchal, la justice française a décidé ce jeudi de rouvrir le dossier, rapportent les médias français.
Saisie par Omar Raddad d’une requête en révision, la commission d’instruction a ordonné un complément d’information. « Cette décision est un pas vers la révision », a déclaré à la presse l’avocate d’Omar Raddad, Sylvie Noachovitch. « La bataille n’est pas terminée », a-t-elle lancé.
Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l’époque, Omar Raddad a bénéficié d’une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d’une libération conditionnelle en 1998. Cette grâce ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l’innocente pas. L’ancien jardinier a toujours clamé son innocence et souhaite faire annuler sa condamnation de 1994.
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