Le lancement officiel de cette première exploitation de ce méga-barrage a été présidé pat le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed en présence de plusieurs hauts responsables.
Juillet 2021, l’Ethiopie avait achevé le deuxième remplissage du Grand barrage la Renaissance avec plus de 13,9 milliards de mètres cubes d’eau.
Lors de la première phase du remplissage, qui s’est déroulée en juillet 2020, quelque 4,5 milliards de mètres cubes d’eau ont été retenus dans le réservoir.
Le gouvernement éthiopien avait alors affirmé avoir informé ses homologues égyptien et soudanais du début du deuxième remplissage de ce grand barrage, à la veille d’une réunion du Conseil de sécurité tenue à la demande du Caire et Khartoum qui réclamaient un accord global contraignant sur le remplissage et le fonctionnement de ce grand barrage.
Le Premier ministre éthiopien avait, à mainte reprise, réaffirmé que le deuxième remplissage aura lieu lors de la saison des pluies, notant que son pays n’a pas l’intention de nuire aux pays situés en aval.
D’un réservoir de 74 milliards de m3, avec 155 mètres de haut et 1,8 km de long, ce gigantesque aura une puissance de 6000 mégawatts après achèvement des travaux, ce qui va permettre de couvrir tous les besoins de l’Ethiopie en électricité.
Situé sur le Nil Bleu, à une trentaine de kilomètres de la frontière soudanaise, le Grand barrage de la Renaissance est long de 1,8 kilomètre et haut de 145 mètres.
Dans les différents rounds de négociations tripartites, l’Ethiopie s’est attachée à ses droits en arguant que l’accès à ses ressources en eau est « une nécessité existentielle », près de 70 millions de la population sont sans électricité et une grande partie vit dans la pauvreté, des problèmes qui ne peuvent être résolus que grâce à ce méga-projet, réalisé grâce à des investissements 100 pc éthiopiens.