La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a rejeté catégoriquement  » les accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat  » imputées aux quatre militaires français, interpellés lundi 21 février par des gendarmes centrafricains à l’aéroport de Bangui.

Dans un communiqué publié mardi, le bureau des Nations unies en Centrafrique dit  » regretter cet incident » et « condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique « .

La Minusca a annoncé que ses responsables sont en contact avec les plus hautes autorités centrafricaines  » pour trouver une issue dans les meilleurs délais « .

Lundi soir, quatre militaires français escortant un Général de la force de l’ONU ont été arrêtés à l’aéroport de Bangui, juste avant l’atterrissage du vol du président Touadera, déclenchant immédiatement des accusations de  » tentative d’assassinat  » du président centrafricain sur les réseaux sociaux, qualifiées par Paris et l’ONU de grossière manipulation.

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