« La Russie est ouverte au dialogue avec la partie ukrainienne, ainsi qu’avec tous ceux qui veulent la paix en Ukraine. Mais à condition que toutes les exigences russes soient satisfaites », a indiqué le Kremlin dans un compte rendu de cet appel, qui a eu lieu « à l’initiative de l’Allemagne ».
Le président russe a répété ses exigences: un statut « neutre et non-nucléaire » pour l’Ukraine, sa « démilitarisation obligatoire » et sa « dénazification », la reconnaissance de l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et la « souveraineté » des régions séparatistes prorusses de l’Est ukrainien, Donetsk et Lougansk, dans leurs territoires administratifs, alors que les rebelles n’en contrôlent actuellement qu’un tiers.
Il a dit « espérer que les représentants de Kiev adopteront une position raisonnable et constructive au cours du troisième cycle de négociations » prévu selon Kiev ce weekend.
Poutine a aussi assuré que les forces russes ne bombardaient pas Kiev et les grandes villes ukrainiennes, qualifiant de « grossière fabrication de propagande » les informations sur les destructions menées par Moscou.