« Mais nous travaillons étroitement avec l’Europe et nos partenaires pour mettre en place une stratégie de long terme afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’énergie russe. »
« Nous restons unis dans notre intention de maintenir une pression croissante sur Poutine et sa machine de guerre », a ajouté le chef de l’Etat américain.
Le pétrole russe ne représente que 8% des importations américaines et 4% de la consommation de produits pétroliers aux Etats-Unis, qui n’importent pas de gaz russe.
Lundi, Mosou a mis en garde contre des « conséquences catastrophiques » pour le marché mondial de la mise en place d’un embargo occidental sur le pétrole russe.
« Il est tout à fait évident que le refus d’acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial », avait affirmé le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Énergie, Alexandre Novak.
Selon lui, « la flambée des prix risque d’être imprévisible et d’atteindre plus de 300 dollars pour un baril, voire plus ».
L’invasion russe de l’Ukraine a fait exploser le prix du baril de Brent de la mer du Nord, l’une des deux variétés de référence du marché, qui a frôlé dimanche les 140 dollars, proche de son record absolu.