L’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) a déclaré lundi soir avoir reçu des informations sur le bombardement d’un bâtiment de recherche nucléaire dimanche à Kharkiv, deuxième ville assiégée d'Ukraine.
Il ne s’agit pas d’une centrale mais bien d’un site appartenant à l’Institut de physique et de technologie de Kharkiv, un institut de recherche qui produit du matériel radioactif pour des applications médicales et industrielles.
L’AIEA a signalé que « l’inventaire de matières radioactives du site est très faible », et selon ses informations, les dommages causés par les obus n’ont eu « aucune conséquence radiologique ». Les niveaux de radiation sur le site sont restés stables après le bombardement.
Vendredi dernier, les soldats russes ont pris le contrôle de Zaporijia, la plus grande centrale d’Europe, à la suite de combats avec les troupes ukrainiennes, qui ont provoqué un incendie, détruisant notamment un laboratoire scientifique. Là encore aucune fuite radioactive n’a été signalée. Au début du conflit, le 24 février dernier, l’armée russe a aussi pris le contrôle de Tchernobyl, qui avait été le théâtre d’un accident nucléaire majeur en 1986.
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