Avant le bombardement russe mercredi de l’hôpital pédiatrique de Marioupol, deux autres maternités avaient été attaquées et détruites en Ukraine, a affirmé jeudi le responsable dans ce pays du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), Jaime Nadal.
Celle de Marioupol « n’est pas la seule. A Zhytomyr (nord-ouest), la maternité a été complètement détruite. A Saltivsky, dans l’agglomération de Kharkiv (nord-est), la maternité a aussi été détruite », a précisé le responsable lors d’un entretien vidéo avec des journalistes à l’ONU à New York, sans pouvoir dire qui était à l’origine des bombardements et s’ils avaient fait des victimes.
A Marioupol, le bombardement russe de l’hôpital pédiatrique a fait trois morts dont une fillette, selon la mairie de cette ville portuaire. Le précédent bilan publié mercredi par les autorités faisait état de 17 personnes blessées.
L’attaque contre cet hôpital a provoqué l’indignation des autorités ukrainiennes et occidentales. L’armée russe a qualifié jeudi de « mise en scène » de « nationalistes » ukrainiens la frappe.
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