Planifié de longue date, l’exercice Cold Response 2022 vise à tester la capacité de la Norvège à recevoir des renforts extérieurs en cas d’agression par un pays tiers, en vertu de l’article 5 de la Charte de l’Otan qui oblige ses membres à venir au secours d’un des leurs.
« C’est un exercice défensif », a affirmé le chef du commandement norvégien des opérations, le général Yngve Odlo, qui dirige l’exercice. « Ce n’est pas une opération militaire avec une finalité offensive », a-t-il insisté dans une déclaration à la presse.
Organisées tous les deux ans, ces manœuvres maritimes, aériennes, amphibies et terrestres se tiennent sur de vastes portions du territoire norvégien, y compris au-dessus du cercle polaire arctique, tout en restant à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière russo-norvégienne.