La décision des autorités de facto de reporter le retour en classe des filles de la 2e à la 6e année du cycle d’enseignement secondaire est une déconvenue majeure pour ces dernières et porte un coup dur à leur avenir, a déploré l’UNICEF suite à la décision des talibans d’interdir l’accès des filles aux écoles quelques heures seulement après leur réouverture mercredi.

« Par suite de cette décision, une génération entière d’adolescentes est privée de son droit à l’éducation et se voit refuser l’occasion d’acquérir les compétences nécessaires pour se construire un avenir », souligne Catherine Russel, directrice générale de l’UNICEF dans une déclaration publiée sur le site de l’organisation.

« J’exhorte les autorités de facto à honorer sans délai leur engagement en faveur de l’éducation des filles. J’appelle les dirigeants communautaires, partout en Afghanistan, à soutenir l’éducation des adolescentes », ajoute-t-elle.

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