L’interruption des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie décidée par Gazprom n’est rien d’autre que du « chantage », selon l’Union européenne (UE), l’Ukraine et les deux pays impliqués, une accusation que rejette le Kremlin.

L’annonce de Gazprom est une nouvelle tentative de la Russie de nous faire du chantage au gaz, a déclaré dans un communiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Nous sommes préparés à ce scénario. Nous élaborons notre réponse européenne coordonnée.
« C’est injustifié et inacceptable. Et cela montre une fois de plus le manque de fiabilité de la Russie en tant que fournisseur de gaz ».

La Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz par leurs voisins de l’Union européenne, a-t-elle assuré par la suite dans une brève allocution à la presse. Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d’effet possible sur les consommateurs européens.

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