Le négociateur de l’Union européenne chargé de coordonner les pourparlers sur le nucléaire iranien à Vienne, Enrique Mora, est attendu mardi à Téhéran pour une ultime démarche, afin de débloquer les négociations à l’arrêt depuis le 11 mars.
Mais les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018 sous le président de l’époque, Donald Trump, et ont réimposé des sanctions économiques mordantes, incitant l’Iran à commencer à revenir sur ses propres engagements.
Après l’arrêt en mars des négociations dans la capitale autrichienne, l’Iran a appelé le 25 avril à une réunion « le plus tôt possible » en vue de rétablir l’accord sur le nucléaire.
« L’ordre du jour des pourparlers (de M. Mora) à Téhéran est quasiment fixé », a indiqué le porte-parole du ministère, Saïd Khatibzadeh, lors de sa conférence de presse hebdomadaire. « Il rencontrera Ali Bagheri, négociateur en chef de la République islamique d’Iran », a-t-il ajouté.
La date officielle de l’arrivée de M. Mora est rarement communiquée à l’avance, mais selon la presse iranienne, il devrait être à Téhéran mardi. La dernière visite de M. Mora à Téhéran remonte au 27 mars, et deux jours plus tard, il s’était rendu aux Etats-Unis.
Parmi les principaux obstacles figure la demande de Téhéran de retirer les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, de la liste noire américaine des « organisations terroristes étrangères ».