La majorité des ressources ira aux pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe de l’Est et d’Asie centrale et du Sud, a précisé l’institution dans un communiqué, ajoutant que cela doit soutenir leur agriculture, « la protection sociale pour amortir les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires », et favoriser des projets d’approvisionnement en eau et d’irrigation.
La Banque mondiale souligne par ailleurs qu’elle dispose de 18,7 milliards de dollars non utilisés qui vont aussi pouvoir être consacrés aux projets directement liés aux problèmes de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
« Au total, cela représente plus de 30 milliards de dollars disponibles pour la mise en oeuvre de la lutte contre l’insécurité alimentaire au cours des 15 prochains mois », a relevé la Banque mondiale.
« La hausse des prix alimentaires a des effets dévastateurs sur les plus pauvres et les plus vulnérables », a déclaré le président de la Banque mondiale, David Malpass, cité dans le communiqué.
« Pour informer et stabiliser les marchés, il est essentiel que les pays fassent maintenant des déclarations claires sur les futures augmentations de production en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie », a-t-il estimé.
Il recommande aux pays de faire « des efforts concertés » non seulement pour augmenter l’approvisionnement en énergie et en engrais, aider les agriculteurs à augmenter les plantations et les rendements des cultures, mais encore pour « supprimer les politiques qui bloquent les exportations et les importations (…) ou encouragent le stockage inutile ».