L’armée russe a affirmé vendredi avoir « entièrement libéré » l’usine sidérurgique Azovstal dans la ville stratégique de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, après la reddition des derniers soldats ukrainiens présents sur place.

« Depuis le 16 mai, 2439 nazis du (régiment) Azov et militaires ukrainiens bloqués dans l’usine se sont rendus. Aujourd’hui, 20 mai, le dernier groupe composé de 531 combattants s’est rendu », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, lors d’un breffage.

Plus tôt, le régiment ukrainien Azov, qui était à ce moment encore retranché en nombre inconnu dans l’aciérie, avait indiqué en être à évacuer ses morts après la reddition de centaines de ses hommes ordonnée par Kyiv pour « sauver les vies », mais dans le Donbass, plus au nord, c’est à un feu « intense » de l’artillerie russe qu’étaient soumis les militaires ukrainiens.

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