L’Italie devrait « devenir indépendante du gaz russe au second semestre 2024 », a souligné jeudi le chef du gouvernement Mario Draghi.

« Nous avons agi rapidement pour réduire la part de gaz naturel que nous importons de Russie », soit 40% du total en 2021, et « les premiers effets » de cette politique « se ressentiront dès la fin de l’année 2022 », a-t-il déclaré devant les sénateurs.

Le ministre de la Transition écologique Roberto Cingolani avait prévu en avril un délai plus court, en assurant que l’Italie devrait réussir à se passer du gaz russe en l’espace de 18 mois.

Auparavant, il avait estimé que la péninsule avait besoin de « 24 à 30 mois » pour y arriver.

L’Italie cherche à accroître sa production d’énergies renouvelables, en « supprimant les obstacles bureaucratiques » aux investissements, car c’est la « seule façon » de se libérer de l’obligation d’importer des combustibles fossiles, a fait savoir M. Draghi.

L’Italie est l’un des plus gros consommateurs européens de gaz, qui représente 42% de sa consommation énergétique, et elle en importe 95%.

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