Les Etats-Unis ont retiré vendredi cinq groupes de sa liste noire des « organisations terroristes étrangères », dont le mouvement séparatiste basque dissout ETA et la secte japonaise Aum, après des années sans violence.

L’ETA, groupe longtemps actif en Espagne et en France, où il a commis de nombreux attentats, est accusé d’être responsable de la mort de plus de 820 personnes mais s’est auto-dissout en 2018, huit ans après avoir décrété un cessez-le-feu.

Le groupe juif Kahane Chai, lié à l’ancien rabbin Meir Kahane, ainsi que l’organisation jihadiste palestinienne Conseil de la choura des moudjahidines des environs de Jérusalem font partie des mouvements retirés de la liste, comme l’avait déjà fait savoir le département d’Etat.

Les  autres sont Aum Shinrikyo (Aum Vérité Suprême), la secte japonaise dont des membres ont perpétré l’attentat meurtrier au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995, et le groupe islamiste égyptien Jamaa islamiya, dirigé par le « cheikh aveugle » Omar Abdel-Rahmane, décédé en prison aux Etats-Unis.

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