Le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a annoncé vendredi avoir documenté 500 morts et plus d’une centaine de cas d’enlèvements et de disparitions forcées – civils et militaires- depuis janvier.
« Quatre mois après l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader au fil des jours et le quotidien des Burkinabè est plus que jamais catastrophique », a déclaré lors d’une conférence de presse, Daouda Diallo responsable du bureau exécutif du CISC.
Si au 31 décembre 2021, le nombre de personnes déplacées internes était estimé à 1 579 576, aujourd’hui ce sont 2 millions de Burkinabè qui ont fui leurs villages pour trouver refuge ailleurs, a soutenu Diallo.
Depuis 2015, plusieurs localités du Burkina Faso sont en proie à des attaques terroristes ayant fait plus de 2000 morts civils et militaires et plus de 1,8 million de déplacés internes, selon les autorités.
© Copyright LaPresse