Deux cas du virus de Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi meurtrière qu’Ebola, ont été enregistrés au Ghana, les tout premiers dans le pays, ont annoncé dimanche les autorités sanitaires.
Le 8 juillet, les prélèvements sanguins de deux personnes réalisés dans la région d’Ashanti (sud) suggéraient le virus de Marburg et les échantillons avaient été envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar (IDP) pour confirmation, avait déclaré le Service de santé ghanéen (GHS).
« Les tests supplémentaires effectués à l’IDP, au Sénégal, ont corroboré les résultats », a indiqué dimanche le Dr Patrick Kuma-Aboagye, directeur-général du GHS, dans un communiqué.
« C’est la première fois que le Ghana confirme la présence du virus de Marburg », précise le communiqué.
Les 98 personnes identifiées comme cas contact sont actuellement en quarantaine, ajoute le communiqué, notant qu’aucun autre cas de Marburg n’a pour l’heure été détecté parmi elles.
Les autorités sanitaires assurent tout faire pour « protéger la santé de la population », appelant à la coopération « de tous » pour que le virus soit « contenu de manière efficace ».
La maladie à virus de Marburg se transmet à l’Homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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