L’ONU a annoncé mardi le prolongement in extremis pour «deux mois supplémentaires» de la trêve en vigueur au Yémen, avec l’espoir d’«intensifier» les négociations pour parvenir à une paix plus «durable» dans ce pays ravagé par près de huit ans de guerre.
Confronté à l’une des pires crises humanitaires au monde, le pays le plus pauvre de la péninsule arabique est dévasté par le conflit qui oppose les forces du gouvernement, appuyées par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite depuis 2015, aux rebelles Houthis soutenus par l’Iran, le rival de Ryad dans la région.
«J’ai le plaisir d’annoncer que les parties ont convenu de prolonger la trêve, dans les mêmes conditions, pour deux mois supplémentaires, du 2 août 2022 au 2 octobre 2022», a déclaré l’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg.
Ce cessez-le-feu «inclut un engagement des parties à intensifier les négociations pour parvenir à un accord de trêve élargi dès que possible», a-t-il précisé dans un communiqué.