Le gouvernement burkinabè a démenti samedi, dans un communiqué, les informations relayées par la presse locale, faisant état de la signature d’une « trêve de deux ans », avec les groupes armés « terroristes » qui endeuillent le pays depuis 2015.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Lionel Bilgo, dit avoir découvert avec « stupéfaction » une publication de certains médias locaux selon laquelle le gouvernement « serait en passe, si ce n’est déjà fait de conclure un deal avec les terroristes pour une trêve de 24 mois, qui correspondent à la durée de la transition ».
« Ces allégations (sont) totalement infondées », a indiqué le porte-parole du gouvernement soulignant que le gouvernement burkinabè « se désole de voir qu’un sujet d’une telle gravité puisse être traité avec autant de légèreté, et de désinvolture et que de fausses informations soient ainsi propagées dans l’espace public ».