L'Italie a connu 132 événements climatiques extrêmes en six mois, un nombre supérieur à la moyenne annuelle de la dernière décennie, selon des données de la plus importante association environnementale transalpine "Legambiente".
De janvier à juillet 2022, 132 événements climatiques extrêmes ont été enregistrés en Italie, un nombre qui dépasse la moyenne annuelle de la dernière décennie, a averti le président de Legambiente, Stefano Ciafaniqui, lors de la présentation vendredi de la carte des risques climatiques en Italie.
Le bilan global de ces douze dernières années est également « alarmant », a signalé M. Ciafaniqui, faisant savoir qu' »au cours de la période allant de juin 2010 à juillet 2022, 1.318 événements extrêmes se sont produits dans la Péninsule impactant significativement 710 municipalités italiennes ».
Selon le président de Legambiente, « tous les voyants sont au rouge ». « Les candidats à la gouvernance du pays pour les cinq prochaines années doivent prévoir des solutions concrètes pour faire face à la crise climatique », a-t-il souligné, assurant que « si des mesures ne sont pas prises le plus tôt possible, l’Italie risque un impact socio-économique désastreux ».
Deux personnes sont mortes jeudi, dix-huit ont été blessées et une centaine d’autres évacuées, lors d’une tempête qui a arraché des arbres et des toits en Toscane.
Une grande partie de la péninsule est touchée par ces tempêtes : quelques fragments du clocher de la basilique Saint-Marc à Venise sont ainsi tombés jeudi.
La commune de Milan a pour sa part décidé de fermer les parcs de la ville vendredi et a demandé aux citoyens de ne pas stationner en voiture ou à pied sous les arbres et de s’assurer que rien sur leurs balcons ne peut tomber.
Le Latium, la région de Rome, a également prévu à partir de jeudi soir et toute la journée de vendredi des averses accompagnées de vents forts sur son territoire.
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