Au moins 57 extrémistes ont été tués lors d'opérations antiterroristes menées par des forces armées nigérianes dans le nord-est du Nigeria au cours des deux dernières semaines, a annoncé jeudi un porte-parole de l'armée.
Musa Danmadami, porte-parole de l’armée nigériane, a indiqué, lors d’un point de presse bihebdomadaire à Abuja, que les opérations avaient été conduites sous la forme de raids terrestres et aériens sur des enclaves de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) et de Boko Haram dans les Etats de Borno et Yobe du 11 au 25 août.
Par ailleurs, a précisé le porte-parole, au cours de la même période, huit présumés combattants et quatre présumés fournisseurs de logistique travaillant pour les deux groupes armés ont été arrêtés, tandis que quatre civils pris en otage ont été secourus par l’armée.
Danmadami a aussi déclaré qu’un total de 1.652 combattants extrémistes et leurs familles, dont 890 enfants, se sont rendus à l’armée dans différents endroits de la région du nord-est.
Dans la journée du 20 août, a-t-il poursuivi, des militaires agissant sur la base de renseignements crédibles ont effectué des frappes aériennes sur des enclaves des groupes terroristes dans les forêts de Sambisa et de Tumbuns à Borno, tuant au moins 25 combattants extrémistes.
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