La nouvelle fusée de la Nasa, la plus puissante du monde, devait décoller pour la première fois ce lundi 29 août 2022 depuis la Floride, pour une mission test de six semaines direction la Lune, cinquante ans après le dernier vol d'Apollo.
La mission Artémis 1 marquera le lancement du programme américain de retour sur la Lune, qui doit permettre à l’humanité d’ensuite atteindre Mars, à bord du même vaisseau.
La capsule Orion sera propulsée sans équipage jusqu’en orbite autour de la Lune, afin de vérifier que le véhicule est sûr pour de futurs astronautes -dont la première femme et la première personne de couleur qui marcheront sur la surface lunaire.
«Cette mission emporte les rêves et les espoirs de beaucoup de gens», a déclaré ce week-end le patron de la Nasa Bill Nelson, ajoutant que «nous sommes dorénavant la génération Artémis».
Le décollage doit avoir lieu à 08H33 (12H33 GMT) depuis l’aire de lancement 39B du centre spatial Kennedy.
La météo est à 80% favorable pour un lancement à l’heure, au début de la fenêtre de tir qui s’étend sur deux heures. Du haut de ses 98 mètres, la fusée orange et blanche SLS ne pourra pas décoller en cas de pluie ou d’orages.
Deux minutes après le décollage, les propulseurs d’appoint retomberont dans l’Atlantique. Après huit minutes, l’étage principal se détachera à son tour. Puis, au bout d’environ 1h30, une dernière poussée de l’étage supérieur mettra la capsule sur le chemin de la Lune, qu’elle mettra plusieurs jours à atteindre.
Entre 100.000 et 200.000 personnes sont attendues pour assister au spectacle, dont la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris.
«Nous voulons aller sur le pôle sud (de la Lune, Ndlr), là où sont les ressources», notamment de l’eau sous forme de glace, a détaillé Bill Nelson sur NBC.
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