Le Mali a demandé ce mardi à Lomé la levée des sanctions imposées par les organisations africaines après deux coups d’État militaires en deux ans, en arguant des progrès accomplis par la junte vers un retour des civils au pouvoir.
«L’une des priorités majeures du gouvernement de transition reste l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles en vue du retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé dans le délai de 24 mois» à compter de mars 2022, a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, devant un groupe créé par l’Union africaine sur le Mali en 2020, après le premier putsch des colonels.
La date d’un retour des civils au pouvoir dans ce pays en proie à la poussée djihadiste et une grave crise sécuritaire et politique a donné lieu depuis le premier coup d’État d’août 2020 à deux années de confrontation entre le Mali d’une part et ses voisins ouest-africains et une partie de la communauté internationale de l’autre.